Introduction

Communion internationale dans la grâce est la communion de membres, de congrégations et de ministères situés dans plus de 100 pays et territoires. Notre mission est de vivre et de partager l’évangile de Jésus-Christ ainsi que d’aider les membres à croître spirituellement (Matthieu 28:19-20).

Les chrétiens sont exhortés à « croître dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ [..] » (2 Pierre 3:18). L’Esprit de Dieu guide l’Église dans toute la vérité (Jean 16:13). Ainsi, cet énoncé des croyances ou profession de foi ne constitue pas un credo fermé. Communion internationale dans la grâce renouvelle constamment son engagement à chercher la vérité, à en avoir une compréhension plus profonde et à suivre la direction de Dieu en ce qui concerne ses croyances et ses pratiques.

Résumé des principes de base de notre foi chrétienne

Il y a un seul Dieu — le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Le Père a créé toutes choses par le Fils, a envoyé le Fils pour notre salut et nous a donné le Saint-Esprit.

Le Fils de Dieu, Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur est né de Marie, qui était vierge, il est totalement Dieu et totalement homme. Il est la parfaite révélation du Père et le représentant parfait de l’humanité. Il a souffert et il est mort à la croix pour les péchés de l’homme, son corps physique est ressuscité le troisième jour et il est monté au ciel. En tant que représentant de toute l’humanité, il donne à Dieu la réponse parfaite de l’humanité. Comme il est mort pour tous, tous sont morts en lui et tous vivront en lui.

Le Saint-Esprit conduit les pécheurs à la repentance et à la foi. Il donne au croyant l’assurance d’être pardonné, d’être accepté par Dieu et d’être devenu l’enfant tendrement aimé de Dieu et il œuvre dans le croyant pour que celui-ci devienne conforme à l’image de Jésus-Christ.

La Bible est la parole de Dieu inspirée et infaillible qui rend témoignage de Jésus-Christ. La Bible possède une parfaite autorité en tout ce qui concerne la foi et le salut.

Le salut s’obtient uniquement par la grâce de Dieu et non par les œuvres, par le moyen de la foi en Jésus-Christ. La joie de leur salut incite les chrétiens à se réunir régulièrement pour communier et à vivre pieusement en Jésus-Christ.

Nous attentons avec impatience la résurrection des morts et la vie de l’âge à venir.

Profession de foi

Le Dieu trine

Selon le témoignage de l’Écriture, Dieu est un Être éternel en trois personnes éternelles, co-existantes, mais distinctes — le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Le Dieu unique ne peut être connu que par les trois personnes et celles-ci ne peuvent l’être que par le seul Dieu vrai, bon, omnipotent, omniscient et immuable ainsi que par son alliance d’amour envers l’humanité. Il est le créateur des cieux et de la terre, le soutien de l’univers et l’auteur du salut des hommes. Bien qu’il soit transcendant, dans sa grâce, sa bonté et son amour Dieu entre librement, directement et personnellement en relation avec les hommes par Jésus-Christ afin que par l’Esprit ceux-ci puissent devenir ses enfants et partager sa vie éternelle.

(Marc 12:29; Matthieu 28:19; Jean 14:9; 1 Jean 4:8; Romains 5:8; Tite 2:11; Hébreux 1:2-3; 1 Pierre 1:2; Galates 3:26)

Dieu le Père

Dieu le Père est la première personne de la Trinité. Il a engendré le Fils, et le Saint-Esprit procède éternellement de lui par le Fils. Le Père, qui a créé toutes choses visibles et invisibles par le Fils, a envoyé le Fils pour notre salut, a donné le Saint-Esprit pour notre régénération et nous a adoptés pour que nous soyons les enfants de Dieu.

(Jean 1:18; Romains 15:6; Colossiens 1:15-16; Jean 3:16; 14:26; 15:26; Romains 8:14-17; Actes 17:28)

Le Fils de Dieu

Le Fils de Dieu est la deuxième personne de la Trinité, éternellement engendré du Père.Il est la Parole, l’image expresse du Père. Le Père a créé toutes choses par le Fils et le Fils soutient toutes choses par sa parole.Dieu le Père l’a envoyé pour qu’il, Jésus-Christ, s’incarne pour notre salut. Jésus qui a été conçu par la puissance du Saint-Esprit et qui est né d’une vierge, Marie, est pleinement Dieu et pleinement homme. Il y a deux natures en une Personne. Il est le Fils de Dieu et le Seigneur de tout, il est digne d’adoration, d’honneur et de révérence. Comme on l’avait prophétisé, il est le Sauveur de l’humanité. À ce titre,  il a souffert et il est mort pour le péché de l’humanité.Il est ressuscité corporellement des morts et il est monté au ciel. En prenant sur lui notre humanité brisée et aliénée, il a inclus toute la race humaine dans sa relation avec le Père afin que par la régénération de notre humanité nous partagions sa filiation étant devenus par la puissance de l’Esprit enfants de Dieu par adoption. Étant notre représentant et notre substitut, il se tient devant le Père en faveur de toute l’humanité, il procure à Dieu la parfaite réponse humaine à notre place et réconcilie ainsi l’humanité au Père. Il reviendra dans la gloire pour régner comme Roi des rois sur toutes les nations.

(Jean 1:1, 10, 14; Colossiens 1:15-17; Hébreux 1:3; Jean 3:16; Tite 2:13; Matthieu 1:20; Actes 10:36; 1 Corinthiens 15:3-4; Tite 3:4-5; Hébreux 2:9; 7:25; Galates 4:5; 2 Corinthiens 5:14; Éphésiens 1: 9-10; Colossiens 1:20; 1 Timothée 2:5; Hébreux 1:8; Apocalypse 19:16)

Le Saint-Esprit         

Le Saint-Esprit est la troisième personne de la Trinité, il procède éternellement du Père par le Fils. Il est le consolateur promis par Jésus-Christ, qui nous unit au Père et au Fils et qui nous transforme à l’image de Christ. Le Saint-Esprit met la régénération que Christ a accomplie pour nous en œuvre en nous et par un renouvellement continuel nous permet de partager la communion éternelle et glorieuse du Fils avec le Père en tant qu’enfant de Dieu. Le Saint-Esprit est la source de l’inspiration et des prophéties dans l’ensemble des Écritures et la source de l’unité et de la communion au sein de l’Église. Il octroie les dons spirituels propres à l’œuvre de l’Évangile et guide constamment les chrétiens dans toute la vérité.

(Matthieu 28:19; Jean 14:16; 15:26; Actes 2:38; Matthieu 28:19; Jean 14:17, 26; 1 Pierre 1:2; Tite 3:5; 1 Corinthiens 3:16; Romains 8:16; 2 Pierre 1:21; 1 Corinthiens 12:13; 2 Corinthiens 13:14; 1 Corinthiens 12:1-11; Actes 20:28)

Le royaume de Dieu

Dans son sens le plus large, le royaume de Dieu est la souveraineté suprême de Dieu. Le règne de Dieu est actuellement manifesté dans l’Église et dans la vie de chaque croyant qui se soumet à la volonté de Dieu. Le royaume de Dieu sera pleinement manifesté dans le monde entier après le retour de Jésus-Christ, lorsqu’il remettra toutes choses au Père.

(Luc 17:20-21; 1 Corinthiens 15:24-28; Colossiens1:13; Apocalypse 1:6; 11:15; 21:3, 22-27; 22:1-5)

L’humanité

Dieu a créé l’être humain, homme et femme, à son image et à sa ressemblance. Il les a bénis et leur a recommandé de se multiplier et de remplir la terre. Dans son amour, le Seigneur a confié à l’être humain l’intendance de la terre et de toutes les créatures qui s’y trouvent. L’humanité, dont Adam est le type, a péché contre son créateur et a ainsi répandu la souffrance et la mort dans le monde. Malgré son péché, l’humanité a été créée à l’image de Dieu, ce qui la définit. Ainsi, tous les êtres humains méritent, collectivement et individuellement, l’amour, l’honneur et le respect. Jésus-Christ, qui était le dernier Adam, est l’image parfaite et éternelle de Dieu. Par Jésus-Christ, Dieu a créé une nouvelle humanité sur laquelle le péché et la mort n’ont aucun pouvoir. En Christ, l’humanité porte l’image parfaite de Dieu et par son union avec Christ elle participe à la relation entre Christ et le Père.

(Genèses 1:26-28; Romains 5:12-21; Colossiens 1:15; 2 Corinthiens 5:17; 2 Corinthiens 3:18; Romains 8:29; 1 Corinthiens 15:21-22; 47-49; 1 Jean 3:2; Colossiens 3:3-4)

Les Saintes Écritures

Par la grâce de Dieu, les Saintes Écritures sont sanctifiées pour servir de Parole inspirée et de témoignage fidèle de Jésus-Christ et de l’Évangile. Elles constituent le récit parfaitement digne de confiance de la révélation de Dieu à l’humanité où culmine l’incarnation du Fils : la révélation du Père. Les Saintes Écritures sont donc le fondement de l’Église, et elles sont infaillibles en tout ce qui concerne la foi et le salut.

(2 Timothée 3:15-17; 2 Pierre 1:20-21; Jean 5:39; 17:17)

L’Église

L’Église, le corps de Christ, est composée de tous ceux qui mettent leur confiance en Jésus-Christ. L’Église a le mandat de faire des disciples de Jésus en allant par amour vers toutes les nations, de prendre soin des croyants, de les baptiser et de leur enseigner à obéir à tous les commandements de Christ. L’Église remplit sa mission en se laissant diriger par les Saintes Écritures, mener par le Saint-Esprit, et en gardant continuellement les yeux fixés sur Jésus-Christ, son chef vivant.

(1 Corinthiens 12:13; Romains 8:9; Matthieu 28:19-20; Colossiens 1:18; Éphésiens 1:22)

Le chrétien

Un chrétien est quiconque met sa confiance en Jésus-Christ. Les chrétiens naissent à nouveau par la régénération qu’opère le Saint-Esprit, ils deviennent enfants de Dieu par adoption et ils entrent en communion avec Dieu et avec leurs semblables par la grâce de Dieu alors que le Saint-Esprit les dirige et leur donne sa puissance. La vie du croyant est caractérisée par le fruit de l’Esprit.

(Romains 10:9-13; Galates 2:20; Jean 3:5-7; Tite 3:5; Marc 8:34; Jean 1:12-13; 3:16-17; Romains 5:1; Romains 8:9, 14-15; Jean 13:35; Galates 5:22-23)

L’Évangile

L’Évangile est la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du salut obtenu par la grâce de Dieu au moyen de la foi en Jésus-Christ. C’est le message qui dit que Christ est mort pour nos péchés, qu’il nous a faits siens avant que nous croyions en lui et indépendamment de ce fait, qu’il nous a liés à lui par amour de manière à ce que nous ne soyons jamais séparés de lui. Par conséquent, il appelle tous les êtres humains à se repentir et à lui faire confiance en tant que leur Seigneur et Sauveur.

(1 Corinthiens 15:1-5; Colossiens 2;13: 1 Jean 2:2; Romains 5:8, 18-21; Jean 3:16-17; Luc 24:46-48; Colossiens 1:19-23; Actes 8:12; Matthieu 28:19-20)

La conduite du chrétien

La conduite du chrétien est caractérisée par la confiance et l’allégeance d’amour envers Jésus-Christ, qui nous a aimés et qui s’est lui-même donné pour nous. La foi en Jésus-Christ s’exprime par la confiance en l’Évangile et par la participation à l’œuvre d’amour de Jésus-Christ. Par le Saint-Esprit, Christ transforme le cœur des croyants et produit en eux l’amour, la joie, la paix, la fidélité, la soumission,  la bonté, la gentillesse, la douceur, la maîtrise de soi, la vertu et la vérité.

(1 Jean 3:16, 23-24; 4:20-21; 2 Corinthiens 5:15; Éphésiens 2:10; Galates 5:6, 22-23; Éphésiens 5:9)

La grâce de Dieu

Dieu exprime sa grâce, qui est gratuite et imméritée, dans tout ce qu’il fait. Par grâce, le Père a racheté l’humanité et l’univers tout entier du péché et de la mort par Jésus-Christ. Et par grâce, le Saint-Esprit permet à l’être humain de connaître l’amour de Dieu et de Jésus-Christ et de connaître ainsi la joie du salut éternel dans le royaume de Dieu.

(Éphésiens 2:8-9; 1 Jean 2:1-2; Colossiens 1:20; Romains 11:32; 8:19-21; 3:24; 5:2, 15-17, 21; Jean 1:12; Tite 3:7)

Le péché

Le péché est l’état de l’humanité entière qui est séparée de Dieu. Il consiste en tout ce qui est contraire à la volonté de Dieu, incluant toutes les fautes, l’omission de faire le bien et le fait de ne pas croire en la grâce de Dieu et en son amour qui ont été révélés en Jésus-Christ. La Bible associe le péché au Diable dont Jésus est venu détruire le travail. Le péché est la cause des relations brisées, de la souffrance et de la mort. Comme tous les êtres humains sont pécheurs, ils ont tous besoin d’entendre la bonne nouvelle que Dieu les aime inconditionnellement, qu’il a pardonné leurs péchés et qu’il les a réconciliés avec lui par Jésus-Christ.

(1 Jean 3:4; Jacques 4:17; Romains 14:23; Romains 5:12, 17-19; 7:24-25; Marc 7:21-23; 1 Jean 3:8; Éphésiens 2:2; Galates 5:19-21; Romains 6:23; 3:23-24; Éphésiens 2:12-13) 

La foi en Dieu

La foi en Dieu est un don de Dieu, fondé sur Jésus-Christ et illuminé par le témoignage du Saint-Esprit dans les Écritures. Par la foi, Dieu prépare notre esprit et le rend apte à participer à la communion entre Jésus-Christ et le Père  par l’Esprit. Jésus-Christ, qui est l’auteur de notre foi, la perfectionne.

(Éphésiens 2:8; Romains 12:3; Romains 10:17; Hébreux 11:1; Romains 5:1-2; 1:17; 3:21-28; 11:6; Éphésiens 3:12; 1 Corinthiens 2:5; Hébreux 12:2)

Le salut

Le salut est la restauration de la communion entre l’être humain et Dieu ainsi que la délivrance de toute la création de l’esclavage du péché et de la mort. Le salut est donné par la grâce de Dieu et expérimenté au moyen de la foi en Jésus-Christ, il ne peut être gagné par le mérite personnel ni par les œuvres. Dieu appelle tous les hommes à entrer dans sa divine communion, que Jésus, qui l’incarne, garantit à l’humanité puisqu’il est le bien-aimé du Père qui se tient à sa droite.

(Romains 8:21-23; 6:18, 22-23; 1 Corinthiens 1:9; 1 Timothée 2:3-6; Matthieu 3:17; Colossiens 3:1; Éphésiens 2:4-10)

La repentance

La repentance est le changement de pensée et d’attitude en réponse à la grâce de Dieu, suscité par le Saint-Esprit et fondé sur sa Parole. Elle comprend la conscience du péché personnel, la foi en Jésus-Christ ainsi que la loyauté envers lui, par qui l’humanité a été réconciliée avec Dieu. Elle accompagne une vie nouvelle sanctifiée par le Saint-Esprit par la foi en Jésus-Christ.

(Actes 2:38; 2 Corinthiens 5:18-19; Romains 2:4; 10:17; Colossiens 1:19-20; Romains 12:2)

Le baptême

Le sacrement du baptême proclame que nous sommes sauvés par Christ seul et non par notre repentance ni notre foi. C’est la participation à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ, en qui notre vieil homme, auquel nous avons renoncé a été crucifié. Il démontre que nous avons été libérés des carcans du passé et que nous sommes devenus une nouvelle personne par la résurrection de Christ. Le baptême proclame la bonne nouvelle : Jésus-Christ nous a faits siens, ce n’est que de lui que notre nouvelle vie de foi et d’obéissance émerge. Communion Internationale dans la Grâce baptise les croyants par immersion.

(Romains 6:3-6; Galates 3:26; Colossiens 2:12; Actes 2:38)

Le repas du Seigneur

Par le sacrement du repas du Seigneur, nous partageons le pain et le vin en mémoire de notre Sauveur et nous proclamons sa mort jusqu’à ce qu’il vienne. Le repas du Seigneur est une participation à la mort et à la résurrection de notre Seigneur. Tout comme le pain et le vin deviennent une partie de notre organisme, par grâce nous faisons spirituellement partie du corps et du sang de Jésus-Christ. Ainsi, le repas du Seigneur déclare au croyant que dans tous les aspects de sa vie il ne doit pas s’appuyer sur son obéissance ou sa justice propres, mais se reposer uniquement sur la grâce de Dieu manifestée en Jésus-Christ.

(1 Corinthiens 11:23-26; 10:16; Matthieu 26:26-28; 1 Corinthiens 1:9; 2 Timothée 1:9)

La gestion financière

Chez les chrétiens, l’intendance financière est une gestion des ressources qui reflète l’amour et la générosité de Dieu. Cette gestion comprend la responsabilité d’offrir une portion des ressources financières pour l’œuvre de l’Église. Les dons pourvoient financièrement à la mission que Dieu a confiée à l’Église de prêcher l’Évangile et de paître le troupeau. Ce type de don reflète le cœur de Jésus-Christ qui nous a aimés et qui s’est donné lui-même pour nous.

(1 Pierre4:10; 1 Corinthiens 9:1-14; 2 Corinthiens 9:6-11; 8:3; Galates 2:20; Hébreux 13:16)

La direction de l’Église

Jésus-Christ, qui révèle à l’Église la volonté du Père par le Saint-Esprit, est le chef de l’Église. Par les Écritures le Saint-Esprit instruit l’Église et lui donne les moyens de pourvoir aux besoins des congrégations. Communion internationale dans la grâce cherche à suivre la direction du Saint-Esprit pour son service envers ses congrégations lorsqu’elle ordonne des anciens et nomme des dirigeants de ministères.

(Colossiens 1:18; Jean 14:26; Éphésiens 1:20-23; Jean 16:13-15; Éphésiens 4:11-16)

La seconde venue

Comme il l’a promis, Jésus-Christ reviendra pour juger toutes les nations et pour régner sur elle dans le royaume de Dieu. Sa seconde venue, qui sera visible, puissante et glorieuse mettra fin au mal. Cet événement inaugurera la résurrection des morts et la récompense des saints.

(Jean 14:3; Apocalypse 1:7; Matthieu 24:30; 1 Thessaloniens 4:15-17; Apocalypse 12:10-12; Apocalypse 22:12)

Le jugement final

Dieu juge tous les humains par Christ comme ceux qui appartiennent à Dieu par lui. Par conséquent, tous les êtres humains sont malgré eux aimés, pardonnés et inclus en Jésus-Christ, qui est leur Seigneur et Sauveur. L’amour de Dieu ne cessera et ne diminuera jamais même envers ceux qui nient la réalité de ce qu’ils sont en Christ, refusent son amour et s’envoient eux-mêmes en enfer. Ces derniers ne jouiront pas du fruit de son salut, ils expérimenteront son amour comme une colère. Dieu discipline ceux qu’il aime afin qu’ils reviennent à lui et vivent; il se tient à la porte et frappe, il  insiste pour qu’ils ouvrent la porte à son amour éternel.Le jugement de Dieu en Christ implique la fin ultime du mal ainsi que le renouvellement de la terre et de toute la création.

(Actes 24:15; Jean 5:28-29; Jean 3:17; Romains 5:6; Colossiens 1:20; 1 Timothée 2:3-6; 2 Pierre3:9; Romains 5:15-18; Actes 10:43; Jean 12:32; 1 Corinthiens 15:22-28; Hébreux  12:6; Éphésiens 1:10; Apocalypse 3:19-20)

Documents historiques au sujet de l’Église chrétienne

Un credo est une courte profession de foi qui énumère les vérités importantes, clarifie des points doctrinaux afin de distinguer la vérité de l’erreur. Habituellement, les crédos sont formulés de manière à être faciles à mémoriser. Le terme « crédo » vient du latin credo, qui signifie « Je crois. » La Bible contient plusieurs passages assimilables à un credo. Par exemple, Jésus s’est servi du Shema, basé sur Deutéronome 6:4-9, comme credo. Paul a écrit des déclarations semblables à un credo, à une courte profession de foi, dans 1 Corinthiens 8:6; 12:3; 15:3-4 et1 Timothée 3:16.

Alors que l’Église primitive s’étendait, elle avait besoin d’une déclaration de foi pour aider les croyants à se concentrer sur les doctrines fondamentales de la foi chrétienne. Le symbole des Apôtres porte bien son titre, non pas que les premiers apôtres l’aient écrit, mais bien parce qu’il reflète authentiquement les enseignements des apôtres. Les pères de l’Église, dont Tertullien, Augustin et d’autres dirigeants, avaient une version du credo légèrement différente de celle des apôtres. Ultérieurement, le texte de Saint-Pirmim de 750 apr. J.-C. a toutefois été accepté comme formule standard.

À mesure que l’Église croissait, les hérésies se multipliaient. Les chrétiens devaient donc définir les limites de la foi. Au début des années 300, avant que le canon du Nouveau Testament n’ait été déterminé, une controverse à propose de la divinité de Jésus-Christ a éclaté. À la demande de l’empereur Constantin, les évêques de tout l’Empire romain se sont réunis à Nicée en 325 pour débattre de cette question. Ils ont mis le consensus auquel ils sont arrivés par écrit sous forme de credo, appelé le credo de Nicée. En 381, un autre concile important a eu lieu à Constantinople où le credo de Nicée a été légèrement révisé pour inclure quelques doctrines supplémentaires. Le credo qui en est résulté se nomme le credo de Nicée-Constantinople.

Au cours du siècle suivant, les dirigeants de l’Église se sont réunis dans la ville de Chalcédoine pour débattre, entre autres sujets, de la nature humaine et de la nature divine de Jésus-Christ. Il en est résulté une définition de la foi que les dirigeants croyaient fidèle à l’Évangile, fidèle aux enseignements des apôtres et fidèles aux Écritures. Cette déclaration se nomme la définition de Chalcédoine.

Malheureusement, les credo peuvent devenir formels, complexes, abstraits et parfois assimilés à l’Écriture. Cependant, lorsqu’on en fait bon usage, ils procurent une base concise à l’enseignement, à la sauvegarde de la saine doctrine biblique et focalisent la communion de l’Église en un point. Les trois credo mentionnés sont largement acceptés parmi les croyants qui les reconnaissent comme étant des professions de la véritable orthodoxie chrétienne, ou du bon enseignement, en accord avec la Bible.

Le Symbole de Nicée (383 ap. J.-C.)

Nous croyons en un seul Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible.

Nous croyons en un seul Seigneur Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles. Il est Dieu né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, de même nature que le Père ; et par lui tout a été fait.

Pour nous les hommes et pour notre salut, Il descendit du ciel ; par l’Esprit-Saint, Il a pris chair de la Vierge Marie, et S’est fait homme.

Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, Il ressuscita le troisième jour conformément aux Écritures, et Il monta au ciel : Il est assis à la droite du Père, Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts, et Son règne n’aura pas de fin.

Nous croyons en l’Esprit-Saint qui est Seigneur et qui donne la vie ; il procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, Il reçoit même adoration et même gloire ; Il a parlé par les prophètes.

Nous croyons en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique.

Nous reconnaissons un seul baptême pour le pardon des péchés.

Nous attendons la résurrection des morts, et la vie du monde à venir, Amen.

(Tiré du Livre de la Prière Commune, 1983, p. 234)

Le Symbole des Apôtres (env. 700 apr. J.-C.)

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre.

Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu d’où il viendra pour juger les vivants et les morts.

Je crois en l’Esprit-Saint, à la sainte église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle, Amen.

(Tiré du Livre de la Prière Commune, 1983, p. 58)

Définition de l’union des natures divine et humaine dans la personne du Christ

Concile de Chalcédoine, 451 ap. J.-C.

À la suite des Saints-Pères, nous enseignons donc unanimement à confesser un seul et même Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, le même parfait en divinité et parfait en humanité, le même vraiment Dieu et vraiment homme, composé d’une âme raisonnable et d’un corps, consubstantiel (homoousios) au Père selon la divinité, consubstantiel à nous selon l’humanité, en tout semblable à nous, sauf le péché. Avant les siècles, engendré du Père selon la divinité, et né en ces derniers jours, né pour nous et pour notre salut, de Marie, la Vierge, mère de Dieu (Theotokos), selon l’humanité. Un seul et même Christ Seigneur, Fils unique, que nous devons reconnaître en deux natures, sans confusion, sans changement, sans division, sans séparation. La différence des natures n’est nullement supprimée par leur union, mais plutôt les propriétés de chacune sont sauvegardées et réunies en une seule personne et une seule hypostase. Il n’est ni partagé, ni divisé en deux personnes, mais il est un seul et même Fils unique, Dieu Verbe, Seigneur Jésus-Christ, comme autrefois les prophètes nous l’ont enseigné de Lui, comme Lui-même Jésus-Christ nous l’a enseigné, comme le Symbole des Pères nous l’a fait connaître.

(Tiré du Livre de la Prière Commune, 1983, p. 714)

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