MISSION : Vivre et manifester la réalité de notre union avec Jésus-Christ.

Ainsi, nous visons à :

  • Demeurer attachés à Jésus-Christ qui est le seul réel fondement et l’unique source pour la vie chrétienne.
  • Participer activement avec Jésus-Christ et ainsi l’honorer et le glorifier par notre vie.
  • Annoncer par la puissance du Saint-Esprit la réalité de la mission actuelle de Dieu qui est de se révéler et de réconcilier l’humanité à lui-même à travers Jésus-Christ.
  • Exprimer l’amour inconditionnel de Dieu et sa compassion en paroles et en actions.
  • Être une communauté de croyants qui, par amour et compassion, cherche à accueillir et servir autrui sans jugement ou condamnation.
  • Former une communauté centrée sur la relation avec Dieu et notre prochain.
VISION : Que chaque personne au sein de notre communauté vive la vie de disciple de Jésus en embrassant activement la réalité :
  • de qui est Jésus-Christ1
  • et ainsi la réalité et actualité de qui nous sommes en Jésus-Christ2
  • et ce que nous devons faire en réponse3.


Cette vision se réalisera
par l’Esprit, en étant propulsée par la foi, l’espérance et l’amour4 envers la Parole parlée et vivante de Dieu.

1  Marc 8:27

2 Corinthiens 5:17 ; Éphésiens 2:6

3 Éphésiens 2:10 ; 2 Corinthiens 5:17-20

4 1 Corinthiens 13:13 ; Colossiens 1:5

Version longue

MISSION : Vivre et manifester la réalité de notre union avec Jésus-Christ.

Ainsi, nous visons à :

  • Demeurer attachés à Jésus-Christ qui est le seul réel fondement et l’unique source pour la vie chrétienne.

Puisque la création est déchue, nous ne pouvons pas savoir avec clarté, avec certitude qui est Dieu ou quel est son dessein ultime pour sa création en examinant la création. Nous, les humains, avec toutes nos capacités (y compris nos jugements moraux et notre raison) sommes déchus et donc naturellement nous sommes méfiants à l’égard de Dieu, ce qui nous empêche de réellement et précisément connaître Dieu et sa volonté pour nous. Une telle connaissance ne nous parvient que par la grâce de la révélation de Dieu lui-même en Jésus-Christ, la Parole vivante de Dieu. Cette révélation, qui est préservée pour nous dans la Bible, est centrée sur la personne et l’œuvre de Jésus qui nous réconcilie avec Dieu. En Jésus, nous voyons qui est Dieu, quelle est la volonté de Dieu et ce que Dieu fait actuellement dans le monde. Nous croyons que ceci a de profondes implications pour l’église, qui est formée par l’Esprit en tant que corps du Christ en mission dans le monde.

Ainsi, le point de départ pour la compréhension de Dieu – c’est-à-dire la réalité céleste divine ainsi que  la compréhension de la création, les réalités physiques et terrestres (y compris l’humanité réconciliée qui est le point culminant de sa création) est de poser cette question : qui est Jésuset qui sommes-nous en relation avec lui?  Jésus en tant que celui qui est à la fois pleinement Dieu et pleinement homme, portant les deux natures dans son propre être, appartient à la fois au monde éternel de la réalité céleste divine et au monde historique des réalités physiques et terrestres. Notre rédemption ne dépend pas seulement de ce que Christ a fait, mais sur qui il est dans les profondeurs de son être — un avec Dieu et un avec nous. Notre salut, notre vie dans le Christ, n’a pas seulement été accompli par Christ, mais « en Christ ».

Le message du Nouveau Testament, c’est que nous sommes tellement unis au Christ que l’essence même de notre être est changée parce qu’elle est devenue spirituellement jointe à l’humanité parfaite de Jésus. L’apôtre Paul écrit que nous sommes un en Esprit avec le Christ (1 Corinthiens 6:17). La réalité est que nous  avons été inclus dans ce qui est arrivé au Christ il y a 2000 ans. L’union avec le Christ signifie qu’il est la source unique et ultime du sens, but, raison, sécurité, identité, dignité et destin de notre existence.

Notre union avec Christ est l’élément central du message de l’Évangile. Autrement dit, sans union avec le Christ, il n’y aurait aucun Évangile. La grâce de Dieu nous atteint aussi profondément dans qui nous sommes. Nous ne sommes plus nous-mêmes seuls — nous ne sommes qui nous sommes que dans et par l’intermédiaire de notre union avec Christ. Nous appartenons à Dieu dans le Christ, corps et âme.

Nous sommes donc, à la racine de notre être, qui nous sommes en relation avec celui qui s’est fait lui-même un avec nous. Notre salut tout entier est complet en Christ : non seulement notre justification, mais notre sanctification et la glorification aussi. Avoir  le Christ c’est avoir le Christ entier. Christ ne peut pas être divisé en morceaux, et il en est ainsi de notre salut également. Ce qui est complet et réel dans le Christ est vraiment nôtre même s’il ne semble pas encore être le cas. Nos vies sont cachées en Christ (Colossiens 3:3). Notre vie en lui est en cours en nous par l’Esprit. Cette nouvelle humanité forgée en nous vient par le pur don de notre union avec Christ. Elle n’est pas le résultat de ce que nous travaillons sur un potentiel qui pourrait être vrai si nous nous appliquons correctement. La vie chrétienne est plutôt vivre et manifester la réalité actuelle de notre union avec Christ.

 

  • Participer activement avec Jésus-Christ et ainsi l’honorer par notre vie.

La réalité de la profondeur de la grâce de Dieu à nous unir au Christ pour qu’il partage avec nous sa communion avec le Père par le Saint-Esprit nous pousse à aller où il va, faire ce qu’il fait et vivre pour la gloire du Père, comme il l’a toujours fait et continue de le faire encore.

Afin de participer avec le Christ et ainsi l’honorer dans nos actions, nous posons la question suivante : que fait Jésus ? Répondre à cette question nous amène à chercher à découvrir ce que le Jésus réel et actuel fait dans la situation présente et à examiner comment nous pouvons participer à son activité.

La vie chrétienne n’est rien d’autre que le don gracieux de gratitude quotidien pour notre réelle union avec le Christ, partageant dans la réalité de son humanité glorifiée et participant par la foi dans son ministère fidèle et continuel pour nous et tous ceux qui nous entourent. Sur ce, nous pouvons sûrement construire nos vies au nom du Christ et vivre à la louange de sa gloire !

 

  • Annoncer par la puissance du Saint-Esprit la réalité de la mission actuelle de Dieu qui est de se révéler et de réconcilier l’humanité à lui-même à travers Jésus-Christ.

Cette révélation  n’est pas simplement à propos de la religion, de la morale, ou du salut, mais à propos de la nature de la réalité elle-même — une réalité qui est ancrée à la nature même de Dieu, à ses desseins, à sa pensée, à son cœur et à sa relation avec la création, et également avec la nature de l’humanité et la relation de l’humanité avec Dieu, un envers l’autre et envers toute la création.

Il n’y a qu’un seul ministère de réconciliation, celui de Jésus-Christ, auquel par l’intermédiaire de notre union avec Christ nous sommes joints. Le Saint-Esprit nous constitue en tant qu’église en union avec sa Tête, nous joignant ainsi au Christ pour partager dans sa communion avec le Père et dans sa mission reçue du Père en témoignant fidèlement de lui dans le monde.

Jésus envoie le Saint-Esprit pour appeler, former et équiper l’église à partager dans son ministère en cours, qui est d’accomplir la mission du Père dans le monde, par la puissance du Saint-Esprit. L’église existe à cause de, et pour la mission de Dieu. Nous sommes appelés par Dieu à participer en tant que partenaires et collaborateurs dans sa mission, et ceci inclut le partage de l’Évangile et « le ministère de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:18). Nous suivons Jésus alors qu’il continue par le Saint-Esprit à  chercher les vrais adorateurs de son Père.

La mission dérive de la nature du Dieu trine, d’un Dieu qui envoie. Selon les Écritures, Dieu le Père envoie le Fils (Jean 3:17 ; Jean 5:36 ; Jean 6:57 ; Galates 4:6 ; 1 Jean 4:9), le Père et le Fils envoient le Saint-Esprit (Jean 14:26 ; Jean 15:26 ; Actes 2:33), et le Père, le Fils et le Saint-Esprit envoient l’église dans le monde (Matthieu 28:19-20) ; Jean 17:18 ; Jean 20:21 ; Actes 1:8 ; Actes 13:2-3).

Dieu est donc dans sa propre nature un Dieu missionnaire. La mission est Dieu qui va de l’avant ; il est l’Envoyeur, l’Envoyé, et l’Envoi. Le Père est le premier missionnaire qui va à l’extérieur de lui-même en créant le monde et en envoyant le Fils pour notre salut. Le Fils est le second missionnaire qui rachète l’humanité et la création entières par sa vie, sa mort, sa résurrection et son exaltation. Le Saint-Esprit est le troisième missionnaire qui crée et habilite l’église (le corps du Christ), le quatrième missionnaire, à aller dans le monde.

Donc, la mission n’est pas essentiellement une activité humaine entreprise par ses dirigeants comme obligation envers la Grande Commission, gratitude envers ce que Dieu a fait pour nous et la situation critique du monde. C’est la mission même de Dieu dans laquelle nous sommes invités à participer. Nous sommes envoyés parce que le Dieu trine est l’Envoyeur (Père), l’Envoyé (Fils), et l’Envoi (Saint-Esprit).

Des vies transformées par l’Évangile, une personne à la fois sont le résultat de la mission.  Il s’agit de la mission de Jésus — et nous sommes appelés à partager en elle avec lui. À travers les yeux de la foi, nous sommes en mesure de voir la présence et l’activité transformatrice de Dieu que d’autres ne voient pas encore. Il ne s’agit pas d’amener Dieu aux gens, mais plutôt d’aider les gens à voir le Dieu qui partage déjà sa vie et son amour avec eux. Ce n’est pas d’aider les gens à « trouver » Jésus, mais de leur montrer  que le Sauveur créatif qui donne la vie par le Saint-Esprit est déjà présent et à l’œuvre dans leur vie.

Ce que Dieu fait dans le monde et à travers l’Église depuis l’Ascension et la Pentecôte consiste principalement à faire des disciples — des gens qui suivent Jésus dans la communion quotidienne avec lui. Cet aspect de la mission de Dieu ne consiste pas tant à « amener les gens à être sauvés » puisque Dieu a déjà accompli cela. La mission en est plutôt une d’illumination, d’éducation et d’application, toutes des choses qui conduisent au repentir et à vivre avec une confiance vivante dans notre Seigneur. Jésus œuvre dans la vie des personnes dans chacun de ces domaines par le Saint-Esprit.

 

  • Exprimer l’amour inconditionnel de Dieu et sa compassion en paroles et en actions.

Ce Dieu d’amour, Père, Fils et Saint-Esprit, ne renoncera jamais à nous et par pure grâce s’est engagé lui-même à nous conduire à la finalité glorieuse d’être ses enfants par l’intermédiaire de Jésus-Christ.

Ainsi, par l’Esprit nous conduisons les gens à une foi, une espérance et un amour qui font confiance et estiment « que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la poursuivra jusqu’à son terme» (Philippiens 1:6). Jésus est celui « qui fait naître la foi et la mène à la perfection » (Hébreux 12:2). Nous avons une espérance qui sait que Dieu désire notre sanctification et qui croit que, comme Paul nous le dit : « Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera » (1 Thessaloniciens 5:24). À Église Réalité, nous prêchons une espérance qui ne déçoit pas, fondée sur l’amour inébranlable de Dieu répandu en nous par le Saint-Esprit qu’il nous a donné (Romains 5:5).

Nous prêchons, proclamons, enseignons et cherchons donc à découvrir le caractère et le cœur de Dieu et ses promesses, car tout ce que nous sommes appelés à faire, toutes nos réponses, tous nos appels à l’action pour la participation et l’obéissance reposent sur la proclamation de la fidélité de Dieu à être fidèle à sa parole de promesse – à faire toujours et continuellement pour nous et en nous — tout sur la base de la réalité de l’humanité vicariante du Christ et de notre union avec lui.

La réelle compassion est une implication personnelle et active qui exprime le cœur miséricordieux de Dieu. Les chrétiens sont parfois accusés d’avoir tellement l’esprit dans le ciel qu’ils n’apportent rien de bon sur la terre. On s’enferme dans les répétitions de la chorale, études de la fin des temps ou d’autres activités de l’église et l’on ignore les besoins autour de nous. Lorsque des problèmes sont portés à notre attention, on se contente de s’apitoyer sur eux tout en ne faisant rien. Mais des pensées sympathiques ou des réflexions empreintes de bonté ne sont pas la vraie compassion.

Avec la puissance divine que Jésus possédait, il aurait pu voir aux besoins de la multitude simplement en formant une pensée ou en formulant un commandement. Il aurait même pu le faire du ciel sans venir sur la terre. Mais sa compassion (Marc 6:34) l’a amené non seulement à venir vivre parmi nous et mourir pour nous, mais aussi à toucher les personnes aveugles et les lépreux et à  prendre des petits enfants dans ses bras. La réelle compassion est une implication personnelle et active qui exprime le cœur miséricordieux de Dieu.

Les membres du peuple choisi de Dieu doivent se « revêtir » de compassion (Colossiens 3:12). Nous voulons répondre aux besoins des autres, et non uniquement et continuellement satisfaire nos désirs égoïstes. Comme Dieu déverse sur nous son réconfort par le biais de sa parole et d’autres croyants,  à notre tour nous voulons rediriger le flux de sa miséricorde aux autres. Nous ne voulons pas thésauriser l’amour de Dieu, mais généreusement partager la bonne nouvelle de sa compassion à tous, en paroles et en actes.

Mais dans l’esprit et l’activité du Dieu trine, il n’y a aucun dualisme, pas de séparation de la réalité en sphères « spirituelles » et « naturelles ». Par l’Incarnation, Dieu s’est uni  lui-même de manière permanente avec le « naturel ». En la personne de Jésus, Dieu a pris chair, s’unissant ainsi lui-même à sa création. Nous voyons le résultat de cette union dans la vie que Jésus a vécue alors qu’il était sur cette terre il y a près de 2000 ans. Jésus était préoccupé et avait de la compassion envers toutes les personnes, quel que soit leur état. À ses yeux, tous les humains, qu’ils soient «spirituels» ou non, ont une valeur égale. Il aime et s’occupe de tous. Jésus était (et est toujours) « l’ami des pécheurs » (Matthieu 11:19). Et c’est une bonne chose pour nous tous parce que « pécheur » est la condition humaine.

Malheureusement, il n’est pas rare que les disciples de Jésus (chrétiens) pensent que leur vocation est de s’isoler du monde « naturel » afin de se concentrer sur les questions «spirituelles» (généralement définies comme des programmes de l’église).

Maintenant, la Bible dit aux chrétiens «Attachez-vous aux réalités d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre » (Colossiens 3:2). Mais cette exhortation de Paul est une question d’être centrés sur le Christ dans notre réflexion, et non de se retirer du monde. En fait, quand on voit plus clairement Jésus, nous voyons le Médiateur de l’humanité tout entière, qui, par le biais de l’Esprit, est activement impliqué dans la vie de tous les gens en partageant avec eux son amour et sa vie afin de les attirer dans la communion avec lui-même où ils peuvent découvrir leur réelle identité – une identité désormais « cachée avec le Christ en Dieu » (Colossiens 3:3).

Une des choses belles et étonnantes au sujet de Jésus est comment il donne de la valeur et un sens profond à toute vie. Avec lui et en lui, il n’y a aucune ligne de partage spirituel/naturel ; aucun dualisme sacré/profane. Il y a un seul Christ, qui est Créateur et Rédempteur et donc Seigneur de tous. En lui, toute sa création a été ressuscitée de la mort et de la destruction. Ainsi, quand nous marchons avec lui (notre appel comme disciples de Christ), tous les aspects de la vie ont une signification et une valeur éternelle profondes (au moins potentiellement). Ce qui comprend des aspects « spirituels » comme la prière, l’étude de la Bible, les assemblées cultuelles et autres. Mais cela comprend également des choses (naturelles) apparemment « non spirituelles » comme aller ou faire une promenade, observer un coucher de soleil, construire une chaise, peindre un tableau, jouer une chanson, travailler dur à un emploi, etc. En Christ, tous les temps, toutes les activités, toutes les entreprises sont sacrés ; ils ont tous une valeur rédemptrice alors que nous participons à ces choses avec Jésus  et donc par lui.

Et donc, alors que nous avançons dans la vie, nous demandons, « Jésus, que fais-tu et comment puis-je y participer? » Et ce faisant, nous découvrons que l’amour, la compassion, les soins et la préoccupation de Jésus ne connaissent aucune limite. Nous vivons la vie (tout cela) comme un « envoyé »– quelqu’un en mission avec Jésus. L’église (les chrétiens) existe non pour se tenir à l’écart du monde, mais se tenir debout avec Jésus, pour l’amour du monde. Nous allons dans le monde entier comme serviteurs/délégués de compassion envers la création de notre Seigneur, qui, dans son esprit, n’est pas divisé en compartiments « spirituels » et « naturels ».

 

  • Être une communauté de croyants qui, par amour et compassion, cherche à accueillir et servir autrui sans jugement ou condamnation.

Plutôt que de voir la tâche d’évangélisation comme étant d’amener les gens à croire afin qu’ils puissent alors appartenir à la communauté, Église Réalité en tant que communauté de service et de ministère offre aux incroyants un endroit sécuritaire où ils peuvent tout d’abord appartenir afin qu’ils puissent explorer la foi, en venir à croire, et ainsi croître en maturité dans la grâce et la connaissance du Christ en tant que disciples.

 

  • Former une communauté centrée sur la relation avec Dieu et notre prochain.

De toute éternité, Dieu est Père, Fils et Esprit, et ceci signifie donc que Dieu est fondamentalement un Être relationnel. Et ceci nous en dit beaucoup sur ce que c’est que d’être fait à l’image de Dieu. Que Dieu existe en tant que Père, Fils et Esprit signifie que la communauté, la camaraderie et la communion ont toujours été au centre de l’Être qui est Dieu et le seront toujours. La vie trinitaire est une vie de libre communauté et intimité, alimentée par un amour passionné de plaisir mutuel et qui se donne.  « Dieu est amour (agape)» (1 Jean 4:8 ; 1 Jean 4:16). Un tel saint amour passionné donne lieu à une communion qui coule tellement librement, qu’elle déborde de joie surabondante, dans une créativité infinie et une bonté inconcevable.

Ce Dieu trine est le Créateur, et sa vie divine d’unité et de camaraderie est le sein ou la matrice de la création. Cette communion divine d’abondante joie est le rythme, le mouvement et la raison derrière l’existence de la race humaine et de toute personne incluse. Jésus, à travers son incarnation continuelle, partage avec nous par l’Esprit la réelle humanité et sa communion avec le Père.  Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu est devenu chair, comme nous, afin d’être notre substitut, de nous sauver et de nous représenter, ses frères et sœurs, dans la présence du Père (voir Jean 1:14; Éphésiens 1:9-10; Éphésiens 1: 20-23). Par Christ, nous avons une relation avec Dieu! Le Saint-Esprit habite en nous. Nous appartenons au Père et, en Christ, nous sommes ses bien-aimés.

Cette relation salvatrice d’échange, dans laquelle nous sommes saisis par  grâce, appelle à l’interaction, aux interrelations et à la réactivité par amour. Le salut, plutôt que d’être un état d’équilibre impersonnel de l’être, comme une statue, est une réalité relationnelle. C’est ce qui rend le salut personnel et vivant. Être uni au Christ est d’être dans une relation aimante,  vivante et dynamique où il y a don et réception intime, au sein d’une merveilleuse communion. Cette relation détermine l’essence de qui nous sommes et qui nous sommes en train de devenir. À Église Réalité, nous l’appelons « réelation ».

Les êtres humains ont été créés pour être en relation avec Dieu et avec les gens, des relations qui reflètent une certaine forme d’amour, à savoir l’amour agape (le saint amour de Dieu). Dieu a donné à l’humanité une nature qui correspond à ce but. Conformément à cette nature, Dieu, notre Créateur et Rédempteur, à partir de son amour et de sa grâce, commande en premier aux êtres humains de l’aimer de tout leur cœur, de toutes leurs pensées, leurs âmes et avec force, et ensuite d’aimer leurs prochains (Matthieu 22:37-40). De cette façon, les êtres humains vivent tout d’abord dans une relation d’adoration envers Dieu et deuxièmement dans une relation avec autrui qui reflète, ou qui témoigne et qui corresponde à leur relation principale d’adoration envers Dieu. Nous pouvons nous référer à ces relations secondaires avec les humains comme étant des relations de témoignage, car elles témoignent (reflètent) de la relation principale d’adoration que les humains ont avec Dieu en tant que Dieu, Seigneur et Sauveur.

Être dans une saine relation d’amour (agape) d’adoration avec Dieu implique qui nous sommes et tout ce que nous sommes en tant qu’êtres humains : notre cœur, notre âme, notre esprit et notre force/corps — la totalité de notre être (la nature). Tous les aspects et les dimensions de la vie humaine doivent être alignés tout d’abord en relation à Dieu, puis en relation avec d’autres personnes et, enfin, avec toute la création.

 

VISION : Que chaque personne au sein de notre communauté vive la vie de disciple de Jésus en embrassant activement la réalité :

  • de qui est Jésus-Christ (Marc 8:27)
  • et ainsi la réalité et actualité de qui nous sommes en Jésus-Christ (2 Corinthiens 5:17; Éphésiens 2:6)
  • et ce que nous devons faire en réponse (Éphésiens 2:10; 2 Corinthiens 5:17-20).

La réalité de notre union avec le Christ ressuscité et monté au ciel nous accorde le privilège d’être les enfants de Dieu. C’est ainsi que nous recevons le don de participation dans la vie de Christ en tant que ses frères et sœurs, et notre participation dans sa médiation actuelle et son ministère continu. Parce que Dieu en Jésus-Christ s’est réellement uni lui-même avec nous, et nous a réellement unis à lui, tout ce que nous pensons ou faisons au sein de l’Église Réalité, nous visons à le faire comme ses enfants, participant avec lui dans tout ce qu’il fait actuellement dans notre communauté et dans le monde à travers le ministère continu de Christ par la puissance de l’Esprit.

Cette vision se réalisera par l’Esprit, en étant propulsée par la foi, l’espérance et l’amour (1 Corinthiens 13:13 ; Colossiens 1:5) envers la Parole parlée et vivante de Dieu. Cette Parole présente un Dieu bienveillant qui, par grâce, promet d’être fidèle et de nous donner un héritage comme ses enfants unis à Christ. Jésus est l’unique parole de Dieu à l’intention de l’humanité et l’unique parole d’humanité adressée à Dieu. C’est pour cette raison que même l’Écriture sainte est soumise à sa seigneurie. Jésus affirme être la clé pour comprendre l’Écriture et avoir la vie (Jean 5:39-40). Ainsi, nous chercherons à lire la Bible non autant littéralement, mais avec réalisme à travers la lentille qu’est Jésus, la Parole vivante et Révélation de Dieu – celui en qui se trouve la réalité (Colossiens 2:17). Cette Parole invite une confiance inébranlable dans la poursuite et continuité de l’œuvre et du ministère du Christ et la puissance et la joie de l’Esprit pour nous permettre d’y participer par l’intermédiaire de notre union avec lui. Tous nos efforts bâtis sur ce fondement reflèteront en paroles et en actes le caractère même de Dieu et exsuderont une joyeuse confiance dans la poursuite de son œuvre continuelle.

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